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À la galerie Janine Rubeiz, l’été se conjugue au passé recomposé
Colette KHALAF | 31/07/2013
EXPOSITION Les mois de juillet et août ramènent à la galerie Janine Rubeiz un vent de jeunesse et d’innovation. Les murs de la galerie ainsi que les panneaux sous-jacents mêlent en harmonie le travail des jeunes talents et celui des plus confirmés.
Si le mixed media sur tissu et papier de Sandra Issa annone la couleur, il y a certainement d’autres œuvres qui se démarquent de cet esprit réaliste de guerre omniprésent sur les cimaises de la galerie. En effet, sur un fond rouge sang découpant le ciel bleu, Issa reproduit une sorte de cow-boy enfourchant une mitraillette à pied. Non, il ne s’agit pas d’un film, semble dire That Summer, c’est bien la réalité de la région qui est croquée avec autodérision. De la dérision également mais avec une teinte plus tragique pour l’acrylique de Mohammad Saad. Derrière le corps d’une femme étendue morte sur des falaises rocailleuses grisâtres, surgit un visage de Minnie Mouse. Serait-ce celui de l’enfance ou tout simplement de l’Oncle Sam?